Dans quelques jours tu partiras.
Je ne viendrai pas r la gare
Le temps me pousse r sa douane:
PAYSAGE
Ma bien-aimee, tu es
INSCRIPTION
L’icone - porte entre
SONNET
Que la musique pleuve, bleue, comme au paradis
Qu‘on plante dans nos âmes les fleurs de la folie
En te cherchant je passe sous les fourches caudines,
Je nourris l’epouvante que tu n’es que l’ondine
DOUANE
Dejr s’eveille ma detresse.
Je la sens s’emparer de moi.
Vaincu par elle je m’affaisse.
Pour ne pas rester sur le quai
Tout seul pendant que le brouillard
De l’horizon va t’avaler.
J’ecris des vers et je me fane!
arbre solitaire
au milieu de l’aire
de battage des pensees!
Fidele et consequent autour de toi,
seul un cheval tournoie, tournoie...
deux mondes
au-delr d’elle
commencent les neiges eternelles
peut-etre prelude
r la non-solitude
reelle?
virtuelle?
ombre sur la
paroi
de l’antre?
Et que le temps evade de toutes les horloge,
Qu’entre nous et le monde s’interpose l’oubli
Et que nos coeurs soient comme le clocher et sa cloche.
En liberant le diable qui en secret nous loge -
Serpent qui nous appelle vers l’arbre interdit,
Chacun etant pour l’autre jardin si mur et proche.
Ma peur etant semblable r celle de l’escargot
Lorsque ses cornes touchent le froid d’un echafaud.
Dans un desert qui garde l’echo de vastes eaux
Si parfois je prononce ton nom: Leonardine!