POEME ROMÂNESTI ÎN LIMBI STRAINE
Mircea MUTHU
50
Cinq c 'est la chiffre et après
un zéro lent entourant
la Mer de la Fertilité, sélénaire ;
respire encore la sphère parmi les brèches
et dans la fatigue des livres les raisins sont doux
comme dans la nuit première: valpurgique, solaire.
La voix
l'élen de l'endeuillé Byzance,
les yeux fondus, tournait la rame
vers la féerie des ténèbres ;
passait, jamais vue,
l'histoire fétide vers l'ouest,
un chroniqueur s'est appuyé en barbe
dormant toujours sur les ancres;
églises enveloppés en silence
s'étendent au fond de la mer;
elles rappelent du miel, du venin
œil magique, je peux pas te touché
c'est lourde la poussière; le cadena injuste;
il reste le rythme, un écho
vibrant en or pourri et blème,
d'un saint, les bras sur la poitrine .
au méridien zéro
Perdue et invisible
la cigalle écrase le silence
dans la plaine rouge
moulins à vent, hautes chandelles
plantant absences incendiaires;
près de l'église qui se disperse
qu'ils tombent, pouffant, les abricots tardifs !
Ay, la vie, ce marche en arrière !
silencieux, astral, il se rassemble
parmi les restes du siècle
en attendant que les images sourient
et que les hommes se pétrifient
au bord mince, d'argent,
en translucides statues en sel.
Le croissant se tient en haut, la lune est éventrée
se surpant sur les hivers minables
se dresse la crête blanche, vers l'étoile du berger
et dans l'arôme leste, accroché de sapins,
frappe de son poign le silence en pierre
issu de l'eau le taciturne Capricorn.
dans le rectangle vide et éclairé:
pas à pas, il vient à gauche, droit;
et puis, comme il est, à la frontière de nuit,
la palpant silencieusement:
s'affrontent le jaune et le noir !
Déscende lentement, coupant en plein désert
la voie resté sans trace,
comme le vol d'oiseau en air,
et arrive à droit, là bas,
après une marche fait en Z,
pour qu'on disparaisse, soudin,
l'abbeille énigmatique, royale !
tout au long de la côte: une virgule en encre
gênée dans le carré blanc du jour;
livres pas lus entrent dans le mur
el la grenoille saute dans le lac sans eau;
s'écoulent les légions de morts réverbères
un fil de mousse, poussé en pierre
devient pin ou épi d'un jour.
En français: Coca SOROCEANU