POEME ROMÂNESTI ÎN LIMBI STRAINE
Gellu DORIAN
Wall Street
Centime apr ès centime, muraille après muraille, fenêtre après fenêtre,
de telle manière que les Negresses dans le parc
secouent le pollen des fleurs,
les flics jètent le coup d'œil et s'arrêtent
dans leurs poitrines les balles,
lui, les mains sur les combinés, annoncent
l'accroissement et le décroissement de l'empire, personne
ne le captivera comme
l'illusion de celui venu de loin
pour s'établir de rien sur la gloire, quand
il reviendra dans son pays,
l'apocalypse brûlera l'Armaguédon, maintenant
on amasse, on ne partage pas, on ne diminue rien,
Bill Gates sourie après le krach
comme un enfant parmi les chateaux de sable.
(Cf. Un poet la New York, Ed. Dacia , 2002)
En fran çais : Coca SOROCEANU