POEME ROMÂNESTI ÎN LIMBI STRĂINE

Nicolae DABIJA



Les céphalaires

De tant de bien je vais de mal en pis.
De tant d’audace je suis pris de peur.
Lorsque les céphalaires sont en fleurs
De notre terre jusqu’au paradis.

M’accable la chaleur de tant de froid.
Je suis triste de tant de vie en rose.
Le silence se cache dans ma voix
quand la poème tout seul se compose.

M’afflige énormément toute victoire
Et je suis gai après chaque douleur.
Vaincu étant, je suis plein de vigueur.
Me sanctifient les mots blasphématoires.

Et je chante pour camoufler mes pleurs
comme les fleurs les routes détruites.
De tant d’amour je te prends en horreur.
J’ai tant de mal de toi et je t’évite.

Tout en cherchant le Sens qui éblouit,
j’abyme mon poème, en ciseleur.
De tant de bien je vais de mal en pis.
De tant d’audace je suis pris de peur!

Traducere de Ion ROSIORU

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